Conduire est une activité qui nécessite une attention totale et la capacité de réagir rapidement à tout imprévu sur la route. Cependant, certaines conditions physiques, telles que le port d’un plâtre ou d’une attelle au bras, à la jambe ou au cou, peuvent sérieusement limiter notre capacité à conduire de manière sécuritaire. Le Code de la route est explicite à ce sujet : la capacité d’effectuer des manœuvres de manière agile est essentielle. Examinons quelles implications cela a pour les conducteurs et quelles options existent.
Le défi de conduire avec des limitations physiques.
L’article R412-6 du Code de la route stipule que «tout conducteur doit être en tout temps en mesure d’effectuer confortablement et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent». Cela signifie que si quelque chose limite votre mobilité, comme un plâtre ou une attelle, vous ne devriez légalement pas conduire. Les manœuvres essentielles incluent l’utilisation des deux mains pour tourner le volant, activer les signaux et les lumières, et en cas d’urgence, utiliser le klaxon ; ainsi que l’utilisation des deux pieds pour les pédales dans les véhicules à transmission manuelle.
Un plâtre sur le pied, la jambe, le bras ou le cou rend non seulement ces actions difficiles ou impossibles, mais réduit également la capacité de réaction du conducteur. De plus, des dispositifs tels que les colliers cervicaux limitent la rotation de la tête, diminuant le champ visuel nécessaire pour la vérification des miroirs et des angles morts. La loi rappelle également aux conducteurs la nécessité de maintenir un comportement prudent à tout moment.
Exceptions à la règle.
Curieusement, les véhicules à transmission automatique présentent une exception. L’absence de nécessité de changer de vitesse manuellement permet à ceux qui ont une blessure à la jambe ou au pied droit de conduire, à condition qu’ils puissent le faire sans douleur ou fatigue, ce qui pourrait réduire l’attention au volant.
Les conséquences du non-respect.
Les autorités de la circulation considèrent la conduite dans ces conditions comme une infraction, avec des sanctions possibles incluant des amendes et, dans les cas de conduite dangereuse, l’immobilisation du véhicule. De plus, conduire avec une blessure peut avoir de graves implications en termes d’assurance, allant jusqu’à la perte de couvertures ou à des indemnisations réduites.
Le retour au volant après une blessure.
Le temps recommandé avant de reprendre la conduite varie de 4 à 6 semaines après le retrait du plâtre ou de l’attelle, selon la récupération et la rééducation. Il est crucial de ne pas précipiter ce processus pour éviter des complications tant pour votre santé que pour les aspects légaux et d’assurance.
Conclusion: La prudence est clé.
Face à une blessure nécessitant une immobilisation, la recommandation est claire : évaluez des alternatives telles que les transports en commun, le covoiturage ou le soutien de la famille et des amis. La sécurité, tant la vôtre que celle des autres usagers de la route, doit toujours être la priorité.
Sources:Code de la route français, notamment l’article R412-6 concernant les obligations des conducteurs en termes de capacité à effectuer des manœuvres.
Principes généraux de la sécurité routière et des recommandations médicales concernant la conduite après une blessure.
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